Les 16 amulettes de la chance les plus populaires au monde

Manuel GarManuel G | novembre 22, 2020

chance

Quels sont les talismans ayant dépassé les frontières et les cultures ?

Dans le monde entier, il existe des amulettes de la chance, chacune avec ses origines et ses caractéristiques propres. La globalisation a fait que beaucoup d’entre elles sont arrivées dans de nouveaux foyers et actuellement, elles décorent des murs, des toits et des arbres un peu partout dans le monde.

Maneki-Neko

Ces petits chats de la chance peuvent se voir dans des milliers de commerces du monde et du Japon, leur pays d’origine. Ils se placent à l’entrée des commerces, peu importe ce que ceux-ci vendent.

La figurine provient d’une légende japonaise du XVIIe siècle qui raconte comment un chat de la race nippone bobtail aurait sauvé un riche commerçant pris dans une tempête. Maneki est un dérivé du verbe maneku, qui, en japonais, signifie « inviter à passer », alors que Neko signifie « chat ». Ce chat, malgré ce que beaucoup de personnes pensent, n’est pas en train de vous saluer mais vous invite à passer dans l’établissement et selon la patte qu’il lève, signifie des choses différentes. La patte droite cherche à attirer la prospérité et l’argent, la gauche à attirer les visites et les deux pattes levées servent à protéger le foyer ou le commerce.

Ecailles de carpes

La carpe est un met traditionnel servi durant la veillée de Noël ou du Nouvel An dans beaucoup de pays d’Europe Centrale. En Pologne ou en Allemagne, la tradition veut qu’après le repas, on coupe quelques écailles et les place dans son portefeuille jusqu’à la prochaine rencontre.

Eléphants

Les statues d’éléphants sont très appréciés. Elles sont un symbole de force, de puissance, de stabilité et de sagesse. Selon les croyances populaires, elles doivent toujours faire face à la porte pour porter chance. Elles ont une fonction similaire à celle du Maneki-Neko, mais à l’inverse. Au lieu d’attirer la chance, on les place à l’entrée des commerces et des maisons pour qu’elles éloignent le malheur.

Torito de Pucara

Au début, ces petits taureaux étaient utilisés pour marquer un territoire, pour délimiter les zones où le bétail allait procréer et ainsi avertir les personnes non-préparées. Mais, avec le temps, ils ont acquis de nouvelles significations et, aujourd’hui, on les associe à la protection, au bonheur et à la fertilité dans la vie matrimoniale. Ces pièces de céramique peuvent se voir sur les toits ou dans les entrées des maisons de beaucoup de villages du sud des Andes péruviennes, bien qu’ils soient plus populaires dans la province de Puno.

Khamsa ou main de Fatima

C’est un symbole traditionnel dans les cultures musulmanes et juives séfardies, où il possède la même signification : « cinq ». L’amulette, aussi connue sous le nom de « la main de Dieu » existe depuis l’antiquité et est apparue dans l’iconographie juive dès 224 avant J.C. sur les fresques pariétales de la Synagogue de Doura Europos. Selon les spécialistes, cette main protège du mal en le détenant avec la paume, prévient les maladies et porte chance.

Fer à cheval

Vers le haut ou vers le bas ? Là est toute la question lorsqu'il s’agit de cette amulette, utilisée pour éloigner le mauvais œil. Cette superstition provient de la légende de Saint Dunstan, qui était forgeron avant de se convertir en l'archevêque de Canterbury.

La légende raconte que le diable serait entré dans l’atelier de Dunstan pour lui demander de ferrer son cheval. Dunstan aurait fait semblant de ne pas le reconnaître et aurait ferré, non le sabot du cheval mais le pied du démon. Dunstan n'aurait ensuite accepté de retirer le fer qu'à la condition que le démon n'entre jamais dans un foyer ayant un fer-à-cheval cloué sur la porte.

Attrape-rêve

Ce talisman est originaire du peuple natif Ojibwa ou Chippewa, au nord des USA. Durant le mouvement Pan-Indien, dans les années 60 et 70, sa popularité s’est étendue à d’autres peuples originaires de la région, qui ont commencé à en réaliser leur propre version.

Comme son nom l’indique, l’attrape-rêve a pour fonction de filtrer les rêves. On le place près d’un lit ou à la tête de celui-ci pour protéger le dormeur-et particulièrement les enfants- des mauvais rêves et des terreurs nocturnes.

Dieux des étoiles

Les Chinois cherchent à accomplir trois buts dans la vie : le bonheur, le succès professionnel ou la prospérité, et la longévité. Cette tradition provient de l’ère Ming, quand les étoiles Fu, Lu et Shou ont commencé à être considérées comme la représentation de ces trois objectifs et ont été prises pour des Dieux.

Higa

Il existe des documents concernant son usage par les Etrusques durant l’époque romaine, quand elle représente les organes génitaux féminins et étaient un signe de fertilité. Dans des pays comme l’Italie ou la Turquie, le « poing » est considéré comme un geste offensif mais au Brésil, on considère qu’il a la capacité de capter toute la chance que son possesseur n'a pas eue avant de l'acquérir.

La patte de lapin

C'est un des talismans les plus populaires au monde, que ce soit en Europe, en Chine, en Afrique, en Amérique du Nord ou en Amérique du Sud. Selon les historiens, il existerait depuis l'an 600 avant J.C. dans les peuples celtiques, qui considéraient que l'animal tout entier portait chance car, comme il vivait dans un terrier sous la terre, il était en communication directe avec les dieux et les esprits de l'inframonde.

L'Ekeko

C'est une figure caractéristique de l'altiplano andin qu'on peut trouver en Bolivie, au Pérou, au nord du Chili et de l'Argentine, mais aussi à l'est du Venezuela, où elle est connue sous le nom de Don Juan del Dinero (Don Juan de l'Argent). Selon les historiens, la légende serait originaire de la culture Tiahuanaco de Bolivie et, après la conquête espagnole, aurait été adoptée par les Aymaras et les Incas.

L'Ekeko est associé à la fertilité, à la chance, à l'abondance et à la joie. Il est chargé de paniers remplis d'aliments et d'autres biens, il lui manque une sandale et on lui fait des offrandes, en lui glissant une cigarette allumée dans la bouche ou en laissant de l'argent près de lui.

Le scarabée

Cet insecte apparaît sur des hiéroglyphes, des statues et des sculptures depuis l'Egypte Antique. Il était associé au dieu Khépri (un dieu au corps humain et à la tête de scarabée) mais était plus encore lié à Râ, le créateur de l'univers. Selon les croyances populaires actuelles, son amulette protègerait tout particulièrement contre les maladies et la mort. En Egypte, lorsque la mort arrivait, des scarabées étaient placés dans les momies en signe de résurrection.

Le Nazar

Ses origines sont assez incertaines mais on pense que cette amulette serait originaire d'Asie Centrale, lorsque le Tengrianisme était la religion principale. D'autres personnes assurent que cette amulette proviendrait de l'Empire Ottoman, ce qui expliquerait pourquoi elle est aussi populaire en Turquie, en Roumanie, en Albanie, en Bosnie Herzégovine, en Grèce, à Chypre et en Syrie, entre autres. Sa popularité s'est étendue sur la planète parce qu'il s'agit d'un des souvenirs préférés des touristes. Sa fonction? Cette amulette sert à protéger du mauvais œil.

Cheval de Dalécarlie

Cette statuette en bois est aussi un des souvenirs préférés des touristes mais, cette fois, de ceux qui visitent la Suède. Il s'agissait à l'origine d'un jouet pour enfants de la province de Dalécarlie et il en existe encore de modèles qui ont 400 ans d'âge. Ce cheval est associé à la force, à la fidélité, au savoir et à la dignité.

Glands

Les historiens racontent que, durant la conquête normande (au XIe siècle), les Anglais portaient des glands secs pour se protéger des brutalités du jour. A partir de là, ce fruit aurait été considéré comme un symbole de chance, de prospérité, de jeunesse et de pouvoir. De plus, il représenterait la croissance spirituelle.

Poupées "quitte-peines"

Ces petites poupées colorées sont réalisées de façon artisanale au Guatemala. Elles s'utilisaient généralement pour que les enfants ayant du mal à s'endormir leur racontent leurs peurs et qu'elles se chargent de les garder sous l'oreiller.

La tradition veut que les poupées disparaissent avec les préoccupations, c'est pourquoi, durant la nuit, les parents venaient retirer les jouets du lit, pour que les enfants comprennent que leurs problèmes s'en étaient allé.

Le Tumi

Il s'agit d'un couteau cérémonial utilisé dans l'ancien Pérou par les peuples Moche, Chimu et Inca. Il jouait un rôle principal durant l'Inti Raymi, lorsque le prêtre suprême l'utilisait pour sacrifier un lama. Le rituel avait lieu à la fin de l'époque des récoltes pour remercier la divinité de ses bontés et pour adorer le soleil, afin qu'il leur donne une bonne récolte à la prochaine saison. Aujourd'hui, il s'agit d'un symbole péruvien qui se suspend dans les maisons pour attirer la chance, l'abondance et éloigner le mal.

Laisser un commentaire